Chéran : de La Charniaz à Le Pont (Lescheraines)
Soit depuis le stationnement indiqué pour "Le défilé de La Charniaz", soit un peu plus haut sur la rivière dans la zone artisanale en dessous de Lescheraines, on accède au secteur qui va de l'amont du défilé, au pont de Lescheraines, au coeur du village. C'est un secteur que je pratique peu tout simplement parce qu'il est trop proche des habitations et des habitants ; je préfère les endroits plus sauvages et, pourtant, il s'agit d'un joli parcours avec un profil intéressant pour la pêche en eaux rapides. Je vais vous le présenter en deux parties, pour la seconde, il faudra attendre que je la découvre en 2013 !!
1ère partie de La Charniaz au Saint François:
Depuis le parking de la ZA en rive droite, c'est un peu la jungle pour descendre au sommet du défilé ; le plus simple est encore de traverser et d'atteindre ce point par la rive gauche, sur la berge ou dans l'eau en cassant 2-3 postes.
Le gros courant à l'entrée du défilé est, bien entendu, à pêcher, ainsi que les retournes qu'il génère. Vous en profiterez pour repérer l'échelle métrique à quelques mètres, qui est la station de La Charniaz, la seule à donner le débit du Chéran savoyard.
Sur une trentaine de mètres au dessus de l'entrée du défilé, le profil est celui d'un torrent avec une pente forte et un courant rapide brisé par quelques rochers générant des postes marqués dans leur sillage ; sur cette portion, c'est évidemment la nymphe au fil qui tirera le mieux son épingle du jeux et c'est un excellent test pour vérifier que vous maîtrisez vos dérives ... si votre fil court après votre nymphe, c'est pas bon ! Si votre nymphe dérive à la profondeur souhaitée, moins vite que le courant de surface et que vous gardez juste la tension nécessaire ... vous êtes au top
La pente s'atténue ensuite et c'est une zone de radiers qui remonte jusqu'à l'embouchure, discrète par basses eaux, du Saint-François en rive gauche environ 200 m plus haut. Des veines d'eau plus creuses, plus profondes sans être des gouilles, vont agrémenter ces radiers, d'abord en rive droite à l'arrivée du ruisseau de Bellecombe (à moins que ce soit le Nant de Glapigny ?) et au dessus, puis en rive gauche encore plus en amont, avec en particulier un joli poste d'une quinzaine de mètres sous des branches basses qui imposent une bonne dose d'application pour envoyer la nymphe au bon endroit (déjà la mettre dans l'eau plutôt que dans les arbres !) et conserver une présentation correcte en conduisant la dérive canne basse... pas si simple la NAF , mais sinon ce serait vite ennuyeux
Bien entendu ce sont ces veines qui sont les plus productives mais dans les multiples postes des parties moins profondes, se cachent aussi de nombreuses petites zébrées.
Au niveau du Saint François, sur quelques mètres, il y a des rochers un peu plus gros, une veine rapide avec un peu plus d'eau ... poste intéressant !
L'amont a l'air bien aussi, avec des gouilles plus longues, plus calmes, mais il faudra attendre que je revienne l'année prochaine pour finir la description de ce joli tronçon du Chéran jusqu'au pont de Lescheraines.
voir aussi : CHERAN : de Martinod à La Charniaz et CHERAN : la réserve active de Banges